Bien plus qu’une invitation, la phrase d’une gamine de 15 ans à la tribune des Nations Unies est une exhortation aux grands de ce monde. Mais si Donald Trump et ses sinistres complices dénigrent Greta Thunberg, bien plus nombreux sont ceux qui lui emboîtent le pas. Et notamment à Manosque où l’association DLV 2030 organisait une première conférence publique sur le dérèglement climatique. Plus de 100 personnes sont venues écouter et questionner Joël Guiot, directeur de recherche CNRS et co-président du GREC Sud groupe régional d’experts sur le climat. Que faire à l’échelle individuelle et collective pour ralentir le réchauffement climatique ? Il fut question d’énergie carbonée et décarbonée, de mode de chauffage ou de transport, préservation de la biodiversité, montée du niveau des océans et événements climatiques plus fréquents et plus violents et surtout de l’accélération des dégradations liées à l’activité humaine. Bref, ce dont depuis plus de 30 ans les scientifiques du GIEC alertent les populations. L’espoir né au lendemain de l’accord de Paris sur le climat en 2015 et son objectif de limiter les émissions de gaz à effet de serre pour contenir la hausse des températures à 1,5°C se heurte aux climato-sceptiques qui continuent à nier l’évidence et… n’écoutent pas les scientifiques.
En signalant que la prochaine conférence de l’association DLV 2030 sera consacrée à l’impact du climat sur les forêts de notre région le 21 novembre prochain, je vous propose d’écouter Joël Guiot, intervenant brillant et accessible d’une première réussie.
En signalant que la prochaine conférence de l’association DLV 2030 sera consacrée à l’impact du climat sur les forêts de notre région le 21 novembre prochain, je vous propose d’écouter Joël Guiot, intervenant brillant et accessible d’une première réussie.